La littérature peut-elle nous aider dans notre combat pour l’écologie ?

La Science-Fiction: Anticipation heureuse ?

La littérature de science-fiction est étrange de part sa capacité à souvent prédire ce qui va arriver. Ainsi Jules Verne avait imaginé en 1863 des villes dans lesquelles les gens se déplaçaient en véhicule fonctionnant à essence, bien avant l’invention des voitures. Par exemple, Jules Verne a imaginé des banlieues dépendant de véhicules à essence des décennies avant que les voitures n’existent. Arthur C. Clarke avait quant à lui décrit dans les années 60 des appareils capable de produire n’importe quelle pièce facilement, à la façon des imprimantes 3D.

Pourtant, ces prémonitions de l’avenir de l’humanité sont généralement teintées de cynisme et de pressentiments sur la direction que prend notre avenir, des éléments sociétaux à l’environnement. Mais pourquoi la vision d’un avenir plus prometteur ne pourrait-elle pas être tout aussi réaliste dans le monde réel qu’une vision dystopique ?

Retour au réel

Après une année marquée par les confinements liés à la pandémie de Covid-19 et les signaux d’alerte du changement climatique, cela peut sembler hors de portée. Pourtant, en tant que prévisionnistes de l’avenir, les auteurs de science-fiction ont consacré des sous-genres entiers à l’exploration de versions plus positives de nos mondes futurs possibles.

Ce genre de roman est le hopepunk (oui, le mélange d’espoir et de punk, ça fait bizarre) a été « inventé » par Alexandra Rowland en 2017. Dans un post Tumblr ayant suscité plusieurs dizaines de milliers de commentaires, elle a expliqué ce qu’elle imaginait sous le terme hopepunk. L’idée de Rowland est d’aller à contre-courant d’une « mode » de narration de plus de plus en plus répandu, basé sur le cynisme, la violence et la peur, le grimdark.

Un vent de fraîcheur

Un nouvel espoir

Si le descriptif du genre nous donne laisse à croire qu’il s’agit de romans « naïfs » dans lesquelles les gentils gagnent parce qu’ils sont gentils et bons, vous vous trompez (et heureusement !). Dans le hopepunk, l’important, c’est l’ambiance générale qui en découle, globalement positive. Une résistance à l’ambiance morose dans laquelle on baigne tous depuis plusieurs années, qui est salutaire.

Je vous ferai une review de quelques livres « hopepunk » dés que j’aurai fini mes lectures !